Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Confidences intimes d'une femme mariée
20 mars 2019

Au bord de la route, à la lisière du bois

 

 

Avec Gérard nous avons répondu à l'invitation à célébrer l’anniversaire de mariage d'anciens de mes collègues devenus des amis chers. Nous sommes partis samedi et rentrés le dimanche soir. Courte escapade toujours dépaysante, rafraichissante. Pour l’occasion j’avais préparé une grande valise pour emporter 2 très belles tenues de soirées, dans l’éventualité d’une hésitation ou pour me changer. J’avais prévu une robe longue, mauve, faite d’une espère de jersey très agréable à porter, assez moulante avec une longue fente sur le devant, et un dos nu, nouée derrière la nuque. L’autre tenue plus sobre une robe rouge droite, croisée portefeuille avec col de satin.

Le réveil a sonné vers 7h, j’allais entrer dans mon bain, lorsque Gérard a passé la tête pour me dire qu’il souhaitait que pour le voyage je sois « habillée ». Bien que je fus surprise, car je ne m’y attendais pas, je compris immédiatement le message. Je savais ce que « habillée » voulait dire pour lui.

Quand je suis sorti de mon bain, était sorti étalé sur le lit (qu’il avait fait !), un chemisier-blouse en satin vert-tilleul, une jupe droite portefeuille assortie ton sur ton, une boite de chaussure était posée à coté. Une parure de lingerie était aussi posée sur le lit. Il n’y avait qu’un string et un porte-jarretelle de dentelle noire, il n’y avait pas le soutien gorge. « Bon », me dis-je ; Il ne me restai plus qu’à défaire un sachet de bas neufs et à m’habiller.

Tout en prenant grande précaution pour enfiler mes bas, je pressais le pas car je connaissais la longueur de la route à accomplir dans les meilleures conditions pour rejoindre la fête.

Après une tasse de café rapidement bue et posée dans le lave-vaisselle, je n’eu que le temps de fermer la maison, après avoir enclencher l’alarme. Gérard m’attendait, toutes les affaires que j’avais soigneusement déposées dans l’entrée étaient dans le coffre.

 

Nous ne disions rien, Gérard me paraissait concentré, mais heureux de cette perspective de nous évader un peu tous les deux. Moi, je me sentais très bien, au demeurant très belle, ayant appliquée à la lettre la consigne d’être « habillée », donc impeccablement coiffée, maquillée et parfumée. Je cherchais ma position assise pour que je puisse garder mes souliers à talons très hauts vernis noirs qu’il avait choisis pour ma tenue de ce matin.

Nous roulions depuis environ une heure, je somnolais un peu. Je sentis la voiture ralentir ainsi que le claquement de ralentisseurs, nous entrions dans une station service.

- « tu veux t’arrêter, … ? » lui demandai-je ?

- « oui,…tu vas descendre et aller aux toilettes… ».

- « oui, Gérard ». répondis-je.

A cette seconde, je comprenais ce qu’il attendait de moi.

-       « tu iras…sans ta veste, seulement avec ton sac à main ».

 

Il arrêta la voiture dans une place en face du bâtiment principal de la station. Je devais donc traverser sur environ cinquante mètres pour atteindre l’entrée.

-       -« aller, tu re-ajustes ce qu’il faut, et tu y vas … »

 

Je ne posai aucune question, comme toujours en ces pareils cas. Je n’avais pas de veste, il faisait un temps correct, mais pas une grande chaleur. La soie de mon chemisier tilleul au col lavallière me protégeait un peu durant ce trajet qui m’était imposé jusqu’au bâtiment de la station service. Ensuite, à l’intérieur il me faudrait trouver les toilettes…

Juchée sur mes talons aiguilles vernis noir aux semelles rutilantes, je marchais d’un pas aussi rapide que je pu, malgré ma très jolie jupe portefeuille qui s’ouvrait avec les assauts du vent, mon sac à l’épaule, coincé sous mon aisselle droite empêchait mon sein de trop se balancer au rythme de mes pas fragiles. Le gauche était libre et me paraissait osciller fortement en l’absence de tout soutien gorge.

Gérard l’avait fait exprès pour se délecter du spectacle que je pouvais deviner surprenant le regard d’hommes et de femmes que je croisais en chemin. Oui, ma poitrine est forte, mes seins sont lourds ; à près de 58 ans, je les porte assez bas. Malgré la souplesse du chemisier qui se tend à chaque mouvement de mes seins et… mon âge, dans le regard de ces hommes, j’avais l’impression d’avoir 20 ans et d’être une sublime créature de rêve.

Arrivé à la porte du bâtiment, jetant un coup d’œil derrière moi, je vis que Gérard m’avait emboité le pas à distance raisonnable. Nul ne pouvait savoir qu’il était mon époux. Dans les toilettes, une femme était au lavabo à coté de moi, nous nous sommes regardées, elle m’a souri, je lui ai souri à mon tour. Elle s’est approchée de moi et m’a dit :

-       « vous êtes sublime, mon mari et son frère ont failli se casser le cou lorsque nous vous avons vu passer…ils doivent envier ma place ici à coté de vous… » me dit-elle avec son immense sourire si charmant.

C’était une jolie femme brune, cheveux courts, l’allure sportive. Elle avait un délicieux parfum, Je reconnu Nina Ricci. Puis elle finit de se sécher les mains et quitta les toilettes. Ce que je fis également.

Je me retrouvais à nouveau dans la galerie, je cherchais Gérard que je ne voyais nul part, ni aux machines à café, ni dans le magasin. Certes, aux toilettes, j’avais bien réajusté mon chemisier dans ma jupe, mais cela ne changeait rien, mes seins avaient repris leur inévitable balancement. Le reflet d’une paroi vitrée me confirmait qu’il était impossible de cacher cette absence de soutien gorge, mais j’ai aussi vu que ma jupe s’ouvrait très haut sur ma cuisse. J’espérai alors que le bord de mon bas ne se vu pas…

 

Je suis arrivée à la voiture, toujours pas de Gérard, mais l’impression de dizaines de paires d’yeux braqués dans ma direction. J’étais à la fois mal à l’aise de cela, certes également non moins satisfaite. Puis soudain, une voiture s’arrêtera à ma hauteur, une vitre s’ouvrît et un homme s’adressa à moi : « Léa, alors que fais tu là ? tu attends quelqu’un ? »

J’ai du certainement prendre un air ahuri ridicule jusqu’au moment où j’ai reconnu le visage de l’homme qui s’adressait à moi. 

Sylvain S. un collègue d’un laboratoire helvétique avec qui j’étais lors d’un dernier colloque à Bruxelles.

J’avoue avoir été décontenancée, il me regardait de la tête aux pieds.

Je n’ai rien trouvé d’autre à dire qu’une  banalité ridicule,

- « j’attends mon mari, ... petit arrêt technique, ... nous allons chez des amis... »

- «  ah ! Sympa. »

- «  et toi ..? Où vas tu ... »

- «  on rentre à Genève...on a fait un saut rapide pour aider notre fille à déménager »

Je réalisai alors que nous allions dans la même direction...je ne tenais pas particulièrement à ce que nous fassions la route ensemble.

- «  tu as l’air en pleine forme... »

Alors que sa femme à côté ne pouvait le voir, moi, je voyais son regard me détailler en toute part. Je me tournais un peu pour éviter que le vent ouvre trop le pan de ma jupe. De toute façon à présent, Il fixait mes seins, c’était évident.

- «  ah, voilà enfin Gérard, mon mari,... »

- «  bon, Léa, on y va, ça m’a fait plaisir de te voir, ..., quand tu es à Genève, tu me sonnes… »

- «  Oui,  Sylvain bien sûr avec plaisir, faites bonne route »

Je fis un petit signe de la main à sa femme, et la voiture s’éloigna.

Dans l’intervalle Gérard avait déverrouillé la voiture, je pu enfin me remettre au chaud et à l’abri de ce terrible vent.

- «  alors qui était ce donc? « 

- «  écoute, c’est incroyable de croiser un collègue ici. Il était dans le groupe de profs à Bruxelles, Il travaille au sein d’un laboratoire assez prestigieux à Genève... 

 

Nous avons repris la route.

- « Alors, tu n’as pas eu pas trop froid…? »

- « Un peu quand-même…le soleil est bien pâle et ce vent est désagréable » répondis-je

- « en tout cas tu as fait très grande impression, tu me fais très plaisir… » me dit-il.

- « Cela ne me déplait pas non plus. Une jolie femme m’a fait un joli compliment lorsque j’étais aux toilettes… »

- « Cela ne m’étonne pas…j’aurais aimé être là… Tu me fais bander… »

En effet, son pantalon se déformait visiblement sur sa cuisse droite. J’en étais assez satisfaite. Nous filions à assez vive allure sur la voie de gauche, sans raison apparente.

 

Nous avions quitté l’autoroute depuis un moment. Cette longue ligne droite bordée de résineux était très belle. Je la connais, sans bien en connaître la référence, même depuis le temps. C’était une route assez empruntée, et fréquentée.

Nous roulions ainsi, sans échanger quelconque mot, quand Gérard me dit : « je vais bientôt arrêter la voiture. Tu vas en descendre. Je t’attendrai. Je veux te voir faire la pute. »

J’étais stupéfaite, je ne m’y attendais pas. Il me fallu un temps pour réaliser.

Je comprenais alors la raison de ma tenue, encore que je trouvais qu’elle soit certainement plus «bourgeoise » que prostituée.

« Je veux que tu accentues ton maquillage, et je veux te voir attendre impeccable, au bord de la route là-bas à la lisière de la forêt, avec juste ton sac à main. Si on s’arrête et que l’on vient te demander, tu dis que tu es gratuite, que tu le fais parce que tu te sens pute, ou quelques chose comme cela... Je resterai à distance raisonnable tu n’as rien à craindre. Nous sommes d’accord ? »

-       « oui », répondis je.

Je commençais à ouvrir mon sac pour me remaquillé, comme Gérard l’avait exigé.

Je renforçai le fard sur mes paupières, puis je pris mon pinceau à lèvre, refis un contour de lèvres plus ourlées. Il me semblait que l’on ne voyait plus que ma bouche rouge.

-« maintenant du descends et tu vas te poster là-bas, comme je te l’ai dis, au milieu de l’air de stationnement, au niveau de la barrière du chemin. Tu vois ? »

- « oui »

Je suis descendue de voiture, j’ai remonté l’air de repos jusqu’à l’endroit indiqué. Je n’avais étonnamment plus froid. Je regardais droit devant moi.

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Superbe contraste entre l'élégance de votre toilette et la crudité de l'exigence finale. Les deux facettes de votre féminité sans doute. Merci, à nouveau, pour vos récits, la suite est attendues avec impatience !
Répondre
Confidences intimes d'une femme mariée
Publicité
Archives
Confidences intimes d'une femme mariée
Derniers commentaires
Publicité