Nue, offerte à un photographe amateur
Guislain passionné de photo avait de qui tenir, son père. Gérard a toujours adoré la photo. Au début de notre mariage, il prenait chaque fête de famille sous tous les angles, développant lui-même ses films dans une religiosité sans pareil. Il y avait certainement un peu de Cartier-Bresson dans ses élans alors qu’il n’avait pas encore passé la trentaine, pleine de volonté et de candeur.
Je regardais cela avec bienveillance, un rien admirative quand il essaya de m’expliquer toutes les subtilités des réglages et autres paramètres de la lumière à maîtriser. Je ne savais pas alors à quel point l’avenir me rangerait plutôt définitivement du coté des modèles.
Gérard, passionné par la féminité, la sensualité et certainement sa femme, je l’espère, même s’il m’en a toujours assuré et témoigné, a progressivement glissé vers le portrait de ma personne. Sous couvert de se livrer à quelques essais, il prenait soin de me faire poser pour lui. Je n’aimais pas vraiment cela ; je n’étais pas à l’aise avec mon corps, mes soi-disant atouts.
Il me confia son projet de faire réaliser de très belles photos de moi, pour nous m’avait-il précisé, comme pour me convaincre. Je restais alors toujours évasive, ne disant pas non. Puis un soir nous dinions au restaurant, et par je ne sais quel détail, nous échangeons quelques mots avec la personne dînant à la table jouxtant la nôtre. C’était un homme plus très jeune, mais au regard vif et intelligent. Dans la conversation, il dit qu’il était photographe de métier, travaillant pour différents spectacles connus à Paris et qu’il était également plasticien.
La conversation était naturellement venue sur son métier, que je ne connaissais pas, et qui semblait un rien passionnant. Il m’apprit combien la photographie avait pu « guérir » des personnes de leur mal-être, en se révélant à eux même leur image, bien plus favorable que celle qu’elles croyaient avoir.
J’étais assez intriguée. Gérard, me laissait converser relançant de temps en temps.
Dans la conversation, l’homme me dit, « je vais faire des photos de vous ». « Non », lui dis-je, « pensez-vous, je ne suis pas du tout modèle et peu photogénique de surcroît ».
Je rougis un peu à l’idée que cet homme s’intéresse à moi, je le trouvais assez brillant. Gérard l’avait compris avec beaucoup d’intelligence.
Puis, il nous dit, « êtes vous libre dimanche prochain après-midi. Je vais faire de superbes photos de vous. Comment vous appelez-vous… ? »,
« Léa » répondis-je un peu bêtement.
Il me dit : « Lea, dimanche 15h. D’accord ? »
Je regarde Gérard, un peu perturbée d’autant que je le vois acquiescer.
« Bon, si vous voulez, mais je crains que vous soyez déçu… »
Nous finîmes le dîner, Gérard lui avait donné notre adresse avant qu’il ne parte.
Il rappela le samedi pour confirmer sa venue le lendemain dimanche, comme prévu.
A 15 heures, la sonnette retentit, c’était lui, cet homme me paraissait plus grand que je ne l’avais vraiment vu et surtout alerte, et assez sportif, me semblait il.
Il me dit alors « chère Lea, vous êtes prête ? »
Je lui répondis « pas vraiment »… Il compris qu’il devait m’apprivoiser et me mettre à l’aise.
Alors, il me montra des photos qu’il avait faite d’autres femmes, dont certaines que j’ai trouvées très artistiques. Il me raconta l’histoire de chacune de ces photos, cela me rassura.
J’étais dans le salon assise à coté de lui sur le canapé, regardant ses photos, et Gérard était en face dans un fauteuil. Il avait l’air tout ce qu’il y a de plus tranquille.
Puis le photographe se leva fit le tour, se plaça un peu derrière Gérard et commença à me photographier. Il me donna quelques indications, en lesquelles malgré tout, je me reconnaissais bien.
Il me fit bouger sur le canapé, prenant différentes poses.
Je ne me sentais pas trop mal, et même un peu plus à l’aise au fur et à mesure des clichés, de ses propres mouvements et des miens qui me détendaient. Je ressentais un certain plaisir jusque là inconnu.
Au bout d’un moment, peut être une heure, il me dit « bon Lea, peut on ouvrir un peu ce petit gilet que vous avez pour agrandir votre cou, et donner de la lumière à votre portrait… ».
Jetant un coup d’oeuil rapide à Gérard, je fus surprise de l’entendre me dire, « mais oui ton gilet, est bien joli, mais ce noir, c’est un peu triste… »
Je défis donc les trois premiers boutons pour agrandir mon décolleté. L’homme reprit ses clichés. C’est vrai qu’un petit carcan avait sauté sans que cela me soit désagréable.
Puis, il me dit, « Léa défaites encore quelques boutons ».
Je lui manifestai que j’étais en soutien gorge. Il me répondit « et alors ? c’est très joli ! »
J’avais un soutien gorge en dentelle et satin assez couvrant que j’aimais bien car il me maintenait confortablement la poitrine.
Ouvrant mon gilet, je vis qu’il fût frappé par ma poitrine ou la vue de mon soutien gorge. Je ne savais pas encore.
Il me dit « vous êtes sublime Léa ». Gérard avait un petit sourire de contentement lui aussi, un peu parce qu’on complimentait sa femme et aussi je crois parce la vue lui plaisais également.
« C’est dommage de cacher une superbe poitrine comme la votre, c’est splendide…votre soutien gorge vous va à ravir… »
. C’était un soutien gorge classique noire, mais de très belle facture, il est vrai. D’un air un peu coquin, il poursuivit, « je ne me risquerai pas à parier sur votre tour de poitrine, ce serait inconvenant… »
Gérard lui répondit, Si vous trouvez, je débouche du champagne.
L’homme répondit par jeu, 95C.
Je corrigeais, « 95F ». Magnifique répondit il. Gérard était allé au réfrigérateur cherché une bouteille.
Lea, « retirez votre gilet ».
« Croyez vous ? »
« Absolument !»
M’exécutant, je me retrouvai en soutien gorge.
Dégustant de son champagne, il me fit me lever, et prendre différentes poses.
Il me fit me poser sur le canapé, à genou, face au dossier, les mains posées sur le haut des coussins, me retournant pour regarder son objectif…
Puis il me fit reculer et écartant davantage les genoux, faisant ressortir mes fesses malgré l’étroitesse de ma jupe droite.
Je compris que nous avions franchis un stade plus glamour. C’était étrange. L’atmosphère devient alors plus particulière.
Puis nous fîmes une pause.
Gérard remplissant à nouveau nos flutes de champagne, l’homme me dit, « Lea on retire la jupe ». Ce n’était pas tout à fait une question et pas non plus une interrogation.
Là j’étais un perplexe. Mais Gérard à nouveau me poussa en avant. « Oui Léa, on est entre nous retire cette jupe ».
Je me doutais que ce moment viendrait.
Me tenant debout, devant eux, en soutien gorge, chaussée de mes escarpins à talons, je passais une main au niveau de mes reins pour saisir le zip de la jupe et le faire glisser, sur l’arrondi de mes fesses.
Il régnait un silence peu banal ;
Je fis tomber la jupe à terre, l’enjambant avec délicatesse pour ni la salir, ni trébucher avec mes talons.
Me voici en soutien gorge et culote assortis certes, devant ces deux hommes qui semblaient particulièrement satisfaits, l’un mon mari, toujours assis sur son fauteuil, l’autre le photographe, un genou à terre, prêt à reprendre ses clichés, plutôt réussis jusqu’à présent.
L’homme me fit reprendre place sur le canapé. Et me photographia ainsi avec ma coupe de champagne, en soutien gorge et culotte.
Puis, il me fit reprend la position à genou sur le canapé, avec cette différence que rien n’empêcha d’écarter davantage les genoux.
La position était absolument suggestive, très glamour, il m’avait fait franchir le pas de l’érotisme.
Il su bien manœuvrer. Je savais où il allait, et j’attendais le moment où il allait me demander d’aller plus loin.
Ce qu’il fit. Il me demanda d’abord de retirer mon soutien gorge.
Gérard toujours très motivé, acquiesça sans l’ombre d’un hésitation. Les deux me regardaient défaire doucement mon soutien gorge, pour saisir ce moment que je connais où les seins se libèrent, où leur poids et leur volume prennent leur place naturelle et différente…
Il prit un temps long et attentionné, ma poitrine l’envoutait tant il me complimentais, me disant que j’étais sublime, qu’il n’avait jamais rien vu de tel…
Un temps longs s’était écoulé, nous avions épuisé toutes les possibilités de poses que nous offraient les lieux. Je me tenais droite devant eux, les mains dans le dos, les jambes légèrement écartées. Ils continuaient tous les deux à fixer ma poitrine, que je sais forte et lourde, d’autant plus que je tiens de ma mère, la taille assez marquée, et les hanches assez rebondies.
Je pris alors la parole, « bon, est-ce que c’est bien comme cela, je crois que nous en avons déjà fait beaucoup… ! ».
Un silence se fit sentir, au point que je du rajouter « non ? »
Je vis l’homme regarder ma culotte. Et je compris ce qu’il voulait, et ce dont je me doutais aussi depuis un moment.
« Alors ? » dis-je
« Léa, …votre culotte… »
« oui ? qui y a t-il ? »
Je vis le regard de Gérard, très illuminé…
« Vous voulez que je l’enlève ? »
« Oui, s’il vous plait ».
J’hésitai une seconde, et puis avec deux doigts de chaque coté de mes hanches je la fis glisser sur mes jambes. Puis, passai mes pieds l’un après l’autre pour la jeter un peu plus loin.
J’étais enfin nue devant eux, juste habillée de mes escarpins à talons, je n’avais que cela, heureusement. Ils étaient très beaux, ouverts derrières, assez effilés devant, vernis noir, 10 ou onze centimètres.
Je dis enfin parce que c’est ce que cet homme et Gérard souhaitaient depuis le début. Je le compris assez vite, et j’avais laissé faire, par coquetterie. Je ne regrettais rien car je me sentais incroyablement bien.
Comme, ni l’un ni l’autre ne parlait plus, je pris l’initiative.
Je me suis rassise sur le canapé, face à eux. Je pris ma coupe de champagne en main, et progressivement j’écartais les jambes devant leurs yeux captivés, cherchant à concentrer leur regard sur mon sexe, que je savais qu’ils cherchaient éperdument.
J’étais ainsi offerte, posée, mes seins et mon sexe totalement exposés, je sentais que mes lèvres s’écartaient visiblement à travers mon étroite toison dense.
Nous ne revîmes jamais cet homme.